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24 décembre 2009 4 24 /12 /décembre /2009 17:29
dsc 7896On l'a attendu, et finalement l'automne est là ... après les grosses chaleurs de l'été (jusqu'en septembre), les pluies d'octobre, le froid de novembre et la quasi-neige de décembre, on est passés dans la phase automnale : température imprévisible de 0 à plus de 20 degrés, nuages qui arrivent, repartent, grosse pluie, orage, puis soleil une heure après. Les arbres ont enfin compris leur douleur (enfin, ceux qui perdent leurs feuilles. Ceux qui ne perdent normalement pas leurs feuilles perdent des branches entières, car il y a du vent) ... ça a été très joli pendant une petite semaine, où les chênes blancs devenaient tout rouges alors que les chênes verts restaient verts (bien sûr) ...
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Devant Patterson, notre bâtiment à la fac

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Le séminaire d'Austin (là où l'on se gare quand on a de la chance ...)


dsc 7762Juste à côté de la crèche de Léon


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Dans la greenbelt


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On en a profité pour mettre un sapin dans la maison, à la plus grande joie de Léon qui est toujours passionné par les végétaux et la lune. Maintenant, il dit lune et étoile (il faut vraiment y croire, mais il le dit) ... il a aussi appris à dire byebye et salut, et à la crèche il a appris deux mots de langage des signes (les autres n'étant pas reliés à la nourriture, ça l'intéresse moins de les apprendre) : more et please. Il dit aussi water et pain, mais ni lait, ni milk. Par contre, il sait dire papa ET daddy (papa quand il n'est pas là, daddy quand il est là ...)

Quelques sons pour finir :
(on vous laisse commenter sur ce que vous pensez qu'il dit ...)



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10 décembre 2009 4 10 /12 /décembre /2009 05:20
Après l'excitation engendrée par l'annonce de neige (mais finalement il ne neiga point), Léon en a profité pour se prendre une porte à la crèche et récupérer sa première balafre ... heureusement rien de grave ! 20091206 7688

20091206 7688

























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8 décembre 2009 2 08 /12 /décembre /2009 06:28
A part donc ces histoires de maladies, on a passé un super week end à San Antonio ...
Léon était très content de partir mais moins content quand il a compris que c'était plus loin que la crèche, mais bon on est arrivés sans encombres à San Antonio, où l'on avait loué une chambre dans un motel du centre ville. C'était très pratique car on était à trois blocks de l'Alamo, l'attraction majeure du centre ville, et à quatre du River Walk, la deuxième attraction du centre. On était aussi à un bloc du grand mall du centre, ce qui a permis à François et Léon d'aller faire les boutiques et trouver un petit manteau (car il fait très frais en ce moment, bien qu'on soit au Texas) ...








L'Alamo est la mission fortifiée où près de 200 soldats américains se sont fait massacrer par les Mexicains qui venaient reconquérir le Texas (à l'époque officiellement mexicain) en 1836. Maintenant que le Texas, après avoir été indépendant puis américain puis confédéré, est de nouveau américain, c'est un monument au patriotisme héroïque de ces bonhommes emmenés par Davy Crockett - "You may all go to hell, and I will go to Texas". Il y a à l'intérieur de ce qui reste de la mission un musée sur les anciennes missions du coin. Toutes ont été montées par des franciscains, et plusieurs étaient initialement à l'est du Texas, mais se sont repliées vers San Antonio où les conditions étaient meilleures. Les indiens qui y vivaient étaient de Coahiultecans, qui le plus souvent étaient terrorisés par les raids Apaches puis Comanches ; une fois devenus chrétiens ils devenaient citoyens espagnols (c'était à l'époque encore antérieure où le Texas était mexicain et le Mexique, espagnol).
Le jardin est très calme, ce qui est étonnant car il y a une foire quasi permanente juste à côté ...

Léon gambade à l'Alamo



A San Antonio, comme à Austin, la rivière est mise en valeur : des canaux ont été tracés et le long des canaux, un étage en dessous des routes, on trouve un cordon continu de restaurants et cafés. Le premier soir, on est allés manger une dinde accompagnée de lait au miel dans un pub ... On y est ensuite retournés chaque soir pour manger, chaque fois dans un resto différent (en vrai, on a voulu retourner ua pub du premier soir. Le videur à l'entrée de la terrasse nous voit arriver et nous fait, désolés, c'est pour les majeurs. A quoi on répond connement que c'est bon, il veut voir nos permis ? et il nous raconte que c'est Léon qui n'a pas le droit de rentrer. On a eu beau lui rappeler qu'on était assis juste là deux jours avant, ce dont il se souvenait, pas moyen d'aller manger une frite dans le pub ...

Un joli canard sur le River Walk











En plus de l'Alamo, il y a quatre autres missions bien conservées au sud de la ville, dont l'une, mieux située et complètement refaite, attire les foules, mais les trois autres sont très sympathiques aussi, surtout la mission San Juan à côté de laquelle est aménagé un tout petit sentier dans la forêt, le long de la rivière dont on a du mal à croire qu'elle a un jour été décrite comme un grand cours d'eau limpide et infestée d'alligators, alors que maintenant c'est un caniveau boueux plein de bouteilles de Coca (mais quand même bucolique, et l'on y renontre de jolies chenilles).






























On a également fait un petit tour au musée des cultures texanes, où il y a une super vidéo de Texans ... on voulait aller au zoo et au jardin botanique, mais ce sera pour la prochaine fois (s'il fait moins froid). Dommage, cette semaine on a raté la neige à Austin, il a neigé plus à l'ouest et plus à l'est mais au moment où le nuage est passé sur Austin, il s'est rétréci et on a juste eu quatre flocons. Le premier bonhomme de neige de Léon sera pour une prochaine année ...

Quelques photos de San Antonio pour finir :

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7 décembre 2009 1 07 /12 /décembre /2009 06:20
Thanksgiving étant la fête la plus fériée de l'année, la crèche de Léon était fermée pour deux jours, ce qui nous a obligés à voyager au Texas (ce n'est pas plus mal !!) et comme c'est une fête de famille, les hôtels sont vides et par conséquent, peu onéreux ce week-end là ...

A ce propos, les Américains n'ont que 10 jours fériés par an, un argument qui avait chez nous aidé à argumenter pour la suppression du lundi de Pentecôte:
- le premier de l'an,
- l'anniversaire de Martin Luther King, un lundi de janvier,
- l'anniversaire de George Washington, un lundi de février,
- le Memorial Day, un lundi fin mai,
- Independance Day, le 4 juillet,
- la fête du travail, un lundi de septembre,
- Columbus Day, un lundi d'octobre,
- le jour des vétérans, le 11 novembre,
- Thanksgiving, dernier jeudi de novembre,
- Noël, le 25 décembre.
En France, on a 8 jours fériés à date fixe (1er de l'an, 1er mai, 8 mai, 14 juillet, 15 août, 1er novembre, 11 novembre et Noël) plus deux à date variable : Pâques et Ascension (plus le lundi de Pentecôte). On remarque donc tout de suite qu'une fois le lundi de Pentecôte supprimé, les Américains ont en moyenne plus de jours fériés que les Français. Un truc qu'il aurait peut-être fallu raconter à nos chères autorités à une autre époque ...

Bref, Thanksgiving est une très grosse fête à l'occasion de laquelle on mange de la dinde farcie accompagnée de confiture de cranberries avec sa famille, en prenant sa voiture pour aller voir ladite famille qui en général habite à trois ou quatre états de là, donc on prend aussi le mercredi car le repas a lieu le jeudi et il serait hors de question de le faire un autre jour.
Cette fête, typiquement américaine, se traduit plus ou moins par 'l'action de grâces', on pourrait donc penser qu'avant de ne plus l'être, la fête était religieuse et permettait aux nouveaux colons de remercier Dieu pour les belles moissons. Cela dit, il semblerait qu'au tout début, la fête ait plutôt visé à remercier les Amérindiens qui avaient aidé les premiers colons à se dépatouiller dans cet environnement nouveau et leur avaient donné des grains de maïs en leur montrant comment faire.
C'est sans doute une fois qu'il n'y a plus eu trop d'Amérindiens à remercier (partiellement parce qu'il était plus facile de leur tirer dessus une fois qu'ils avaient bien mangé, hinhinhin) qu'ils se sont dits que finalement c'était à Dieu qu'il fallait s'adresser ?

Le Nix Hospital (impressionnant non ? au moins autant d'étages que l'immeuble le plus haut d'Austin ...)

Bon, toujours est-il que ce n'est pas le moment de tomber malade. Car si les médecins sont avec leur famille en Arizona, évidemment qu'ils font le pont, et personne n'a envie de soigner quiconque un vendredi de Thanksgiving ; et comme les médecins font bien ce qu'ils veulent, aucun n'est obligé d'effectuer des gardes. Alors évidemment, quand j'ai attrapé une belle angine avec une otite (une maladie de bébé, et Léon ne l'a même pas eue !!) et que j'ai finalement voulu rendre visite à un médecin de San Antonio pour avoir un antibio, aucun médecin n'a répondu ... J'ai fini par appeler le Nix Hospital, l'hôpital pour les urgences situé en plein centre de la ville, où l'on m'a répondu qu'aujourd'hui désolé c'est les vacances, revenir lundi merci ... Heureusement (et heureusement pour eux aussi car ils ont eu des clients) un cabinet était ouvert dans le sous-sol de Nix, où l'on a bien voulu me recevoir sans rendez-vous (tout y est sans rendez-vous). J'aurais dû y aller en pleine nuit car le jour c'était bondé, et en plus on m'a demandé de remplir des formulaires longs comme le bras par lesquels j'attestais que (1) j'avais une assurance, (2) je pourrais payer au cas où mon assurance ferait défaut (...), (3) j'avais un emploi lequel et comment contacter mon employeur par téléphone, (4) j'avais un numéro de sécurité sociale à l'aide duquel on pouvait vérifier, même en vacances, que je n'avais pas de dettes.
(Il me manquait mon numéro de sécu ; je leur ai dit qu'il fallait que j'appelle François pour l'avoir, ce qui leur a paru curieux car ici c'est quasiment pire que d'avoir oublié son nom), je leur ai demandé où je pourrais trouver un téléphone dnas l'espoir qu'ils me montreraient l'un de leurs 15 téléphones (le téléphone étant gratuit ici), mais non ils m'ont dit qu'ils ne savaient pas où trouver une cabine. Il y en avait une non loin, mais qui marchait à quarters. Je rentre au Starbucks commander un lait, la nana me rend deux quarters, je sens l'arnaque et lui demande un dollar de quarters de plus pour aller téléphoner ; elle me fait "ah d'accord c'est pour téléphoner je vois le truc", se détourne et ne me file pas plus de monnaie, que j'ai finalement dû aller mendier auprès des passants près de l'arrêt de bus. Plus tard j'ai même mendié des quarters à un mendiant (bon, je les lui ai achetés quand même, un dollar les deux, on y gagnait).

Bref finalement tous mes formulaires sont remplis et je commence la phase d'attente dont on nous raconte que, si elle dépasse 30 minutes, il faut se signaler à l'accueil.
Une heure plus tard on m'appelle pour me demander mon nom (hé oui), ma date de naissance ET mon âge, et trois fois si j'ai pas d'allergies ; puis on me relâche. Je m'endors, une heure et demie plus tard on vient me chercher pour me ranger dans une pièce ultra climatisée où je dois attendre le docteur qui ne va pas tarder ; effectivement moins d'une heure après il est là, regarde les oreilles et vite fait la gorge mais sans lampe.
Me raconte que j'ai une otite et peut-être une angine mais plus sûrement la mononucléose. Va faire des tests. Une minute environ tout compris. Dix minutes après, un record, se pointe une infirmière qui fait un test et dit qu'elle reviendra avec le test de la mono. Une demi heure plus tard arrive un nouveau médecin : "c'est vous ?" (le dossier sur la porte). "Ben ouais, qui d'autre ?". Regarde la feuille une minute : "Alors, on a mal aux oreilles ?" et vient s'asseoir dans la salle. "Ouais enfin un médecin est déjà passé il y a une heure", lui dis-je ; elle part confuse immédiatement.
Peu après, le premier médecin revient et me dit que j'ai pas de bactéries, quant à lui il n'a plus de test mononucléose ... Il va donc me prescrire des antibios (logique) par contre comme j'ai sûrement la mononucléose il est impératif que je fasse très vite un test, le plus vite possible et en tout cas avant de finir la boîte.
Il avait sans doute des parts dans le bizness des tests car il venait de m'en prescrire un, de test : si avec les antibiotiques, je faisais des belles éruptions cutanées, ça voulait dire que je l'avais, la mononucléose. Fort heureusement je n'ai quand même pas suivi son conseil à 300 dollars (= revenir le voir), et le lendemain par chance ou grâce aux antibios, j'étais guérie, moyennant tout juste six heures d'attente et 200 dollars, une misère.

Réflexion faite, je me demande si c'était parce que c'était Thanksgiving ou s'il est toujours compliqué de se faire soigner. (Je penche pour la seconde hypothèse ...)

Bon demain des vraies nouvelles sur San Antonio parce que sinon, c'est pas drôle ...
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22 novembre 2009 7 22 /11 /novembre /2009 03:26
Le mois dernier, on est allés au festival Austin City Limits. C'est un vraiment grand festival, un peu comme les Vieilles Charrues, en plein air, avec quatre grandes scènes, deux petites et une petite pour les petits. Ca commence vers 11 heures du matin, et comme ça se passe en plein milieu de la ville, dans le Zilker Park, ça s'arrête tôt (avant 23 heures). Il y a vraiment plein de groupes qui viennent de partout, et une scène spéciale pour les austinites. On avait pris des places pour le dimanche uniquement, car on voulait aller voir Sonic Youth, mais le guitariste s'étant cassé le poignet, on ne les a pas vus ... on a aussi raté Alela Diane, parce qu'on n'a pas vraiment réussi à se lever assez tôt vu qu'on était malades ; par contre on a vu les White Lies, les Arctic Monkeys et Ben Harper, et pas Pearl Jam car il faisait froid qu'il pleuvait et qu'on était pleins de boue et toujours malades ... Le concert des White Lies était vraiment super ; celui des Arctic Monkeys sans doute aussi, mais le son était vraiment dégueulasse sur les bords (= là où on était). Le concert de Ben Harper était génial aussi, mais très enfumé (encore que certains étaient assez polis pour nous demander si ça ne dérangeait pas trop Léon qu'on lui fume de l'herbe dans les naseaux ...)













C'était vraiment rigolo car il avait plu toute la semaine précédente, du coup le dimanche il n'y avait pratiquement plus d'herbe et les gens étaient soit presque tout nus, soit en bottes en caoutchouc (de préférence roses) soit, et c'était le plus cocasse, les deux à la fois. On n'avait pas pris l'appareil photo pour éviter de se le faire piquer, on n'aurait sans doute pas pu faire de super photos des concerts, mais du public, si ... Du coup, je me permets de piquer quelques photos glanées sur internet pour illustrer le propos - quant aux fans de musique, ils pourront toujours se référer au site de ACL : http://2009.aclfestival.com/band/2009-photos/photos


Le nettoyage quelques jours après ACL












Plus récemment, on a assisté à la plus originale soirée de thèse/de départ à laquelle on ait participé ever. Je ne sais pas si c'est original pour ici, ou original en général, mais c'étit vraiment rigolo : pour fêter le départ de Jelena dans l'Illinois, une soirée softball/BBQ avait été organisée dans un parc de la ville. Un terrain de soft avait été loué, et tout le monde a joué pratiquement sans discontinuer de 7 heures à 10 heures (et après ça, on pensait que tout le monde irait se coucher, mais non, ils sont restés boire des bières et manger des saucisses. En fait c'est nous qui sommes partis à cette heure là car Léon n'en pouvait plus, il venait de marcher pendant deux heures sans s'arrêter (il était vraiment captivé par le jeu ...) et de nous piquer pratiquement un morceau entier de ce poulet frit sur le barbec, qui n'était pas si mauvais, mais quand même il faut pas exagérer, Sam nous a remerciés pendant trois jours de lui en avoir donné un morceau alors que quand même, c'était du poulet de supermarché et puis on était parfaitement incapables de manger nos deux kilos ... car on a déjà dû le mentionner ici, mais il est impossible d'acheter de la viande par moins de une livre, et en général plutôt deux. Quand ce n'est pas cinq ou dix. Raison pour laquelle on achète en général un seul type de viande par semaine : il faut le temps pour tout manger, quand même ... Et le système barbecuetesque était assez individu-centré, c'est-à-dire que chacun amène sa nourriture, mais après, doit manger uniquement ce qu'il a amené ...



Heureusement que ça ne marche pas comme ça à la crèche de Léon, où cette semaine a eu lieu la dinde thanksgivesque, et tous les parents devaient venir manger en amenant un plat. Nous on avait dit qu'on ne mangerait pas, alors les nounous avaient compris que Léon ne viendrait pas non plus ... du coup quand on l'a amené à la crèche, elles ont fait la tronche car en gros il allait parasiter le déjeuner (en plus, les nounous savent très bien que Léon ne sait pas s'arrêter de manger ...) Cela dit, elles l'ont laissé manger quand même, même s'il n'avait rien apporté ...

Ces dernières semaines, on a visité plusieurs restos d'Austin.
Le Whole Foods, qu'on connaissait comme un supermarché, mais où l'on peut acheter de la nourriture que l'on fait réchauffer soi-même dans le micro-ondes pour aller la manger sur la terrasse avec la bière qu'on a pensé à amener (je dis ça, ça n'a pas l'air accueillant, mais la bouffe est super bonne et leur terrasse pluto sympa).
Le Rancho, qu'on connaissait déjà, qui est un tex mex très bon (et en plus très bon marché), où l'on est allés avec Yves, Patricia et Aude, la fille du parrain de François, installée depuis presque 10 ans à Houston.
Un barbecue, le Salt Lick, situé super loin dans la campagne, introuvable et particulièrement la nuit, où l'on est allés suite à la thèse de Jelena. La déco y est très - on va dire texane, et la nourriture idem, c'est-à-dire, viandée et copieuse. Comme tout légume il devait y avoir deux oignons sur la table, par contre il y avait bien une livre de viande par assiette, soit huit en tout ; et comme boisson, ce qu'on amène (ils n'en vendent pas), et bien sûr quelques litres de sauce barbecue-maison-de-la-recette-de-ma-grand-mère-tu-m'en-diras-des-nouvelles.
En dessert, j'ai pris un truc terriblement léger, la tarte au pécan avec de la glace au pécan, des pécan dessus et de la mousse au pécan dedans : terrible (Léon a adoré aussi, d'ailleurs, le goinfre).
Et dans un tout autre registre, le FINO, un resto espagnol méga classe, avec les tables à 5 mètres les unes des autres, les serveurs qui papillonnent autour des tables habillés en toreros, et plein de plats aux noms tous plus alléchants les uns que les autres, mais pas si copieux que ça (voire pas copieux du tout ...) on y a pris des olives fourrées au anchois (6 dollars la dizaine), huit moules à 11 dollars, quatre feuilles de salade avec une tomate à 9 dollars, et ainsi de suite [cela dit c'était délicieux, juste un peu onéreux quoi, mais bon, c'étions pas nous qui payions, non plus ...]

En ce moment on a un peu restreint les sorties en vélo, ce qui est dommage car le casque est super adapté à Léon maintenant, et puis, il adore ça ; d'un autre côté il commence à faire assez frais et parfois il pleut. Bref, c'est vraiment l'automne, et même, cette semaine il a gelé un jour chez notre voisin du bas (mais seulement chez lui. Sur le toit. Il ne doit pas chauffer sa maison ... et c'est bien le seul. Car nous non plus on ne chauffe pas et malgré ça il fait toujours 10 degrés de plus que dehors. On a essayé le chauffage une fois et ça sent vivement le cramé. Mais si on le dit à la réception, ils vont encore nous envoyer un branque qui va mettre le truc et dire qu'il ne sent rien, comme pour le lave vaisselle qui d'après lui ne projette pas son eau en dehors, et ne reçoit pas l'eau qui coule de l'évier (qui donc coule par terre peu après ...)
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19 novembre 2009 4 19 /11 /novembre /2009 06:01
Voilà, depuis des mois qu'on pensait que Léon allait marcher demain, car il n'en était pas si loin, on avait fini par se dire que cela n'arriverait que bien plus tard. Mais, subitement, entre deux otites et trois angines, il a décidé de s'y mettre un bon coup, et le résultat est là !



A part ça, rien de bien nouveau (ah, si, en fait, quelques soirées sympas, et puis une meilleure connaissance des restos locaux, mais on vous racontera ...). François va essayer de faire un peu sa star avant de partir d'Austin, et donner un mini-séminaire et un un peu plus gros. Moi, je vais en donner un mini, pour le plus gros, on verra plus tard ...

Dommage que l'on ne se promène pas plus souvent avec l'appareil photo, on vous aurait envoyé quelques perles ... à la fac ou n'importe où, on voit presque tous les jours des phénomènes. Un matin, on a été doublés par un piéton qui transportait, non pas la traditionnelle tasse (d'une pinte) de café, mais carrément le pot (plein) de sa cafetière. Ca change de Moscou à 6 heures du matin où l'appendice naturel de l'être humain est une bouteille de vodka ...
Un autre soir, on a assisté à une leçon de karaté juste devant la bibliothèque.
Hier, un prof avait amené un tableau dehors, où il faisait cours au milieu des tondeuses à gazon et des joueurs de frizbee ...
Promis, on va essayer de grappiller plus de perles texanes !

Maintenant que la manipe de François est terminée (sauf bien sûr de nombreuses et longues analyses) on va pouvoir commencer à prendre des week-ends ... Pour Thanksgiving (4 jours) on essaiera de faire un tour à San Antonio (une heure et demie de route, et on n'a pas encore visité !)
plus de nouvelles bientôt ...
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9 novembre 2009 1 09 /11 /novembre /2009 02:27
Entre les otites et les angines, une semaine calme pour Léon, qui teste tous les antibiotiques du marché américain (intéressant, on nous vend des antibiotiques de plus en plus chers. Ca me rappelle cette histoire des tests sur les placebos, où l'on donne des placebos à des patients, en disant à un groupe que le placebo coûte 1 € la gélule, et à l'autre, 100 €. Le deuxième groupe s'en trouve mieux soigné ...)

La semaine dernière a eu lieu la thèse de Jelena. C'est rigolo car trois semaines auparavant, elle ne savait pas comment écrire l'un de ses chapitres. Puis l'on a vu l'annonce de sa soutenance, et hop, elle a soutenu. (En France, on définit la date de la soutenance au moins 4 mois à l'avance, et la thèse écrite doit être envoyée au jury 6 semaines avant la soutenance, après cela elle n'est modifiée que sur avis du jury. Le document écrit doit donc être bien préparé, et longtemps à l'avance. Ici, il semblerait que non.). La soutenance était très bien, cela dit, car elle a pas mal de bagout, et elle avait déjà présenté divers résultats de sa thèse à des colloques. Mais on était étonnés car tous les membres du jury sauf un provenaient de UT ; le dernier est son chef de post-doc ... même si ç'avait été nul, il y avait donc peu de chances qu'on lui dise ! (en France il faut impérativement une moitié des membres du jury extérieurs à l'école doctorale). Le jury pose ses questions en l'absence du public (contrairement à ce qui se passe en France), et je ne sais pas combien de temps ça dure en moyenne, mais là, au bout de 10 minutes c'était fini (en France, il faut s'accrocher pour avoir moins d'une heure et demie de cuisine ...) Quelques différences donc avec ce qui se passe en France (et en Europe en général, ou au Canada). Mais, comme précédemment dit, la thèse était très bien quoi qu'il en soit. On laisse donc vraiment le loisir au candidat et à son chef de thèse de savoir quand la thèse est prête à être passée ; je suppose que les candidats doivent être capables de faire ça bien (sinon ça ferait sans doute longtemps qu'ils seraient passés à un système un peu plus strict, comme on a chez nous).

A moins que ...

Ici comme ailleurs, le diplôme n'étant pas très important, ce qui compte c'est ce qui a été publié, où l'on part en post-doc, et ce que l'on fait de sa vie, pas la qualité de la dissertation ou de l'exposé oral.
Partant donc du principe que le client est roi, il est possible que l'on donne leur thèse à tous les candidats au moment où ils le souhaitent (?). Car ici, l'étudiant est un consommateur. Il raque, et pas qu'un peu, et pour sa thune, il lui faut de la qualité. Et il le fait savoir lorsqu'il n'est pas content.
En moyenne à UT, il faut compter presque 5000 $ par semestre pour les undergrads (les trois premières années). Et encore, c'est le prix pour les natifs d'Austin. Ceux qui vivent là depuis moins longtemps paient 10 à 15 000 $ par semestre. Pour aller jusqu'à la graduation, il faut six semestres (à condition de ne pas se rater). Ca fait donc un sacré paquet d'argent. Et quand on est en thèse, c'est pas fini ! En France on paie 300 € de frais d'inscription chaque année. Ici, c'est encore 5 à 10 000 $ par semestre (20 000 pour les MBA). Et si, en France, la thèse dure 3 ans (4 au maximum), ici elle dure en moyenne 6 ans en biologie (les speedy gonzalez peuvent y arriver en 4 ans). Ca fait donc encore un petit pactole à amasser sous le matelas pour les parents qui souhaitent que leur progéniture devienne docteur !!
Rien d'étonnant donc à ce que les étudiants soient très exigeants vis-à-vis de leurs profs. Le prof doit être au courant de tout. Faire des cours irréprochables dans un américain sans accent. Bien expliquer. Donner des bonnes notes. Etre juste (la notion de justice étant parfois difficile à cerner). Et surtout, être populiste. Ne jamais faire quoi que ce soit qui puisse froisser un étudiant.
Car les étudiants notent leurs enseignants. Les enseignants se notent entre eux (les profs notent leurs TA, qui sont des sortes de moniteurs/vacataires, et les TA notent les profs). Des étudiants d'autres cours viennent noter des profs de cours qu'ils ne suivent pas. C'est institutionnalisé. Et gare à la mauvaise note, on se fait virer !
Cela dit, un minimum de retenue est observé : un prof constamment noté très favorablement par tous ses élèves pendant 10 ans, qui reçoit une année une unique critique super négative dans laquelle l'étudiant affirme qu'il vend du crack en cours, profère des insultes racistes, et trucide les vieilles dames pendant les sorties scolaires, a droit à un sursis. (ouf)
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21 octobre 2009 3 21 /10 /octobre /2009 01:59
Quelques photos de septembre et octobre, mois pendant lesquels nous n'avons pas été très actifs sur le blog (c'est bien parce qu'on était en train de travailler au labo, pour une fois ... Au moins, l'expérience de François avance bien - maintenant on n'est pas trop sûrs que les résultats seront intéressants, mais ils ont intérêt à l'être, vu le temps qu'on y aura passé avec John ! Et mon modèle avance très doucement (il faudrait y passer quelques semaines de plus, un de ces jours) mais il avance quand même.)

En vrac, l'anniversaire de François, quelques photos avec Damien qui a passé deux semaines à la maison avant de se trouver un appartement, une soirée à la maison avec les gens du labo (de François, ceux du mien ne se sont pas déplacés ...) et quelques photos de Léon qui apprend à jouer avec ses mains, et qui adore par-dessus tout qu'on lui raconte des histoires (de préférence trois à la fois) ...

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20 octobre 2009 2 20 /10 /octobre /2009 05:03
Un gros tas de photos vaut mieux qu'un long discours ...

et d'ici quelques jours, des photos de requin

(avec trois canines en deux jours, Léon fait vraiment fort)

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18 octobre 2009 7 18 /10 /octobre /2009 04:04
D'Amboise à Ussé

Le lendemain, départ pour une grosse journée : il est prévu que nous allions jusqu'au camping de Bréhémont, à environ 80 km, derrière Tours.
La route est très jolie, on monte sur les coteaux jusqu'à Montlouis (en fait, on s'est pas mal perdus sur les coteaux et on est par mégarde redescendus jusqu'au Cher, une dizaine de km plus bas, avant de remonter sur Montlouis - Seb, encore désolés, on n'est pas passés : on n'avait pas le téléphone portable avec les numéros, du coup on n'a pu retrouver ni ton numéro ni celui d'Anne-Vio ou de quelqu'un qui aurait pu nous envoyer le tien ... en tout cas Montlouis c'est super joli ! on y a fait une pause sur le parvis de l'église 'Liberté, Égalité, Fraternité' en admirant la Loire tout en mangeant un pain au chocolat (premier pain au chocolat pour Léon, qui en avait un peu marre ...)







Puis nous avons de nouveau longé la Loire jusqu'à Tours, très bien aménagée pour les vélos.



Pique-nique à la cathédrale de Tours






De Tours à Villandry, on est quasiment tout le temps sur des pistes cyclables. Le temps est super agréable, ce qui tombe plutôt bien car un gros pépin nous arrive : une roue de la charriotte de Léon crève. Le pneu est usé jusqu'à la corde et la nouvelle chambre à air tient environ 200 mètres, bien qu'on ait utilisé la chambre percée pour la protéger ...















On continue donc avec un pneu crevé, et la charrette qui déjà pèse son poids, pèse maintenant un âne mort. Léon râle à chaque cahot - on le comprend ...
Heureusement la route est très jolie jusqu'à Bréhémont, où se trouve la boîte à laquelle on a loué les vélos. On peut donc y récupérer une nouvelle chambre à air - et surtout un nouveau pneu, et continuer notre périple, car comme de nombreux campeurs avant nous, on apprend qu'il n'y a pas de camping à Bréhémont. On se remet donc en selle jusqu'à Ussé, sur le chemin de halage de la Loire, qui est au moins partiellement interdit aux voitures.

<- Du chemin de halage


                    Au coucher du soleil, près d'Ussé
                       v
















D'Ussé à Chinon (et retour)

Léon a profité de ce voyage en vélo pour apprendre à marcher alors qu'on ne lui tient qu'une main. En vrai, il sait quasiment marcher, et il savait déjà à l'époque ; c'est juste la confiance en lui qui lui manque ...

Un peu fatigués par le périple de la veille, on décide de rester un jour à Ussé. On visite le château - c'est le château de la Belle au bois dormant, alors la visite est super kitsch : dans la tour que l'on peut visiter, on retrouve des mannequins de cire de la méchante fée, du gentil prince, des inconscients parents, etc. Dans le reste du château, l'architecture est très sympa, mais les explications sont plutôt minimalistes et les objets présentés correspondent en gros à ce que les actuels habitants du château ont hérité de leurs ancêtres mais ne veulent pas conserver dans leurs appartements. Au final la visite est un peu chérotte et peu approprié pour les gens autres que les petites filles de 5 à 8 ans.








Une catastrophe atomique est en préparation, car Léon n'a plus trop à manger, et plus de couches du tout (l'avantage des lavables c'est qu'elles ne manquent jamais à l'appel, sauf en cas de grosse pluie - mais on était déjà assez chargés sans elles ...). Manque de bol, il n'y a pas de couches à Ussé, il faut pousser jusqu'à Chinon.

On y va, c'est pas très loin (il faut juste remonter sur les collines pour redescendre 15 km plus loin sur la Vienne).

La dernière montée (arrivée sur Chinon) est complètement inattendue et défonçante. Trop tard pour visiter quoi que ce soit, mais on joue dans un parc avec Léon en face des remparts. Je prends la charrette, pour voir ce que ça donne, mais mal m'en prend, car ma roue déjà voilée se voile plus et finalement un rayon attrape le dérailleur et c'est affreux; le dérailleur est complètement coincé dans la roue, on est à 15 km d'Ussé, il est 19 h et on n'a rien à manger. Heureusement, nos loueurs de vélo viennent nous dépanner (= changer le vélo car il n'y a plus grand chose à faire pour l'autre ...).















D'Ussé à Candes-Saint-Martin

Cette fois, on se lance un non-défi : il doit y avoir 20 km à tout casser, et aucune montée répertoriée ... On quitte la Loire pour rejoindre la Vienne et la longer jusqu'au confluent avec la Loire, à Candes-Saint-Martin. On y trouve un camping plutôt sympa en bord de Vienne et on repart sur Fontevraud (cette fois il faut monter un peu - incroyable ce qu'il y a de pentes sur les bords de la Loire, quand même) ...

Pique-nique sur les bords de la Vienne






























Candes-Saint-Martin










La montée sur Fontevraud




De Candes-Saint-Martin à Saumur


<- Léon auprès de son arbre

 

 

On a voulu faire les malins et éviter la route des coteaux, on a pris des faux chemins de halage interrompus le long de la Loire - au moins, on a pu voir tous les villages troglodytes des environs ...

Arrivée sans embûche à Saumur, sans doute l'une des seules villes de France où l'on trouve encore des vraies consignes dans la gare (ce qui est très appréciable). Léon s'est même intéressé au château de Saumur, où l'on a mangé notre dernière glace de vacances ...

Puis, départ en train vers Paris, avec un petit bonhomme toujours fasciné par le paysage, qui montre les vaches dans les champs en racontant des trucs qu'on ne comprend pas ...

 

 

 

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